Gisèle Loth

Auteure et chercheuse à l'Ille (UHA Mulhouse)

Réchésy,
Mon village

Voir les photos


Mes photos

Plus de photos


Je vous conseille

soupir.jpg

La maison des soupirs

de Bernard Fischbach


irwin.jpg

Le jardin d'Epicure

de Irvin Yalom


la_belle_inconnue.jpg

La belle inconnue

de Gabriel Braeuner



 


Biographie

J’ai passé mon enfance dans un petit village nommé Réchésy, dans le Territoire de Belfort.

Après des études secondaires à Belfort, j’ai poursuivi des études médicales à Strasbourg.

J’exerce la profession de chirurgien-dentiste, et je suis également chercheuse associée à l'ILLE (Institut de recherche en langues et littératures europééennes ) à l'Université de Haute-Alsace à Mulhouse.

J’ai longtemps “écrit dans ma tête” avant de tracer mes premières lignes sur le papier. J’aime beaucoup faire des recherches, c’est la raison pour laquelle j’écris essentiellement des livres historiques.

 Ma vie

Mon père vivait tranquillement à Réchésy, lorsque ma mère vînt y passer ses vacances à l’été 1947. Ce fut en lui vendant des cartes postales, à l’épicerie tenue par mes grands-parents, qu’il tomba amoureux d’elle.

Ils se marièrent quelques étés plus tard, à l’église de Rouffach, où habitaient mes grands-parents maternels.

Je naquis trois ans après ce jour décisif et ma petite enfance se passa dans la maison familiale de la maison Hantz, place du village.

Par la suite, mes parents emménagèrent à l’extrémité du village dans une villa avec grande terrasse qui nous offrait, à mon frère et à moi, un terrain de jeu conséquent. Mais nous courions aussi dans les herbes folles et les émotions que me procura la nature et la vie dans mon village restent à jamais gravées dans ma mémoire.

Vers mes six ans je reçu un appareil photo avec lequel j’immortalisai mes amis. J’acceptai également de le prêter pour me souvenir des bons moments passés avec notre cousine, Solange, fille de ma marraine Hélène, sœur de ma mère.

Je fus une petite écolière studieuse qui adora aller à l’école et danser à la maison !

Mon parrain Gaston, le mari d’Hélène, venait souvent nous voir à Réchésy, car il était représentant en vêtements. Parfois, nous nous rendions aussi à Colmar, surtout à la période du carnaval. C’étaient de bons moments.

J’entrai ensuite au collège de Delle, où de tout jeunes professeurs nous accueillirent.

J’ai gardé un excellent contact avec certains d’entre eux, particulièrement Robert Billerey, mon professeur de français. Il m’arrive également de revoir Astrid Starck, qui fut mon professeur d’allemand.

Durant cette période, je faisais également partie du groupe de danse folklorique créé par mon amie Annette Mougin.

Par contre, je ne garde pas du lycée, internat austère de Belfort, un bon souvenir. Seule la compagnie de mes amies et le rendez-vous quotidien avec les Beatles, qu’on nous laissait écouter de 19h45 à 20 h00, égayaient le quotidien d’une vie rythmée par le son de la cloche de 7h00 à 22h !

Le week-end, heureusement, nous nous évadions, avec une bande d’amis de Réchésy pour aller danser dans les bals de la région. Je garde de ces trajets dans la nuit, durant lesquels nous écoutions les Chansons de Michel Sardou, de Maxime Leforestier ou des Rolling Stones un souvenir ému et nostalgique.

Il m’arrivait aussi de retrouver les joies de grandes promenades dans la nature.

Puis ce fut Strasbourg, la faculté de médecine et puis la faculté dentaire, de nouveaux amis... une autre vie. Mon diplôme de chirurgien-dentiste en poche, je partis exercer trois ans à Mulhouse, dans le cabinet du docteur Michel Peyronnet. J’appris beaucoup de choses à ses côtés et je garde un très bon souvenir de ces années.

Durant toute ces années, j’écrivis beaucoup d’histoires.... mais uniquement dans ma tête. Jamais je ne confiais à quiconque que j’avais le désir d’écrire. Cela me semblait aussi irréel que de m’envoler dans un vaisseau spatial vers la lune !

En 1986, le décès brutal de mon père me fit voir la vie autrement et je me décidai à franchir le pas. Mon premier livre fut un recueil de poèmes publié à compte d’auteur. Puis le hasard dirigea mes pas vers la recherche historique

Mes recherches me permirent de localiser le fonds Schuré, qui fut rapatrié à Strasbourg. J’entrai également au CREL (Centre de recherche sur l’Europe Littéraire) comme chercheuse associée, suite à la publication de mon ouvrage sur Pierre Bucher, puis à  l'ILLE (Institut de recherche en langue et littératures europééennes).

En 2004, j'ai eu l'opportunité  de changer d’orientation dans mon métier de dentiste et d’intégrer un centre d'examens de santé.